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PAROISSE
SAINT BASLE
DE LA PLAINE |
LA
LITURGIE
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La célébration
de l'eucharistie Les
chants de la messe Lire
la Parole de Dieu
La prière du Notre Père, nouvelle traduction |
Le "Notre Père" : prière des fils, prière des frères Lors de leur assemblée plénière fin mars 2017, les évêques de France ont décidé que la nouvelle traduction du "Notre Père" sera adoptée officiellement le 3 décembre 2017, début de l'année liturgique. Cette nouvelle traduction prévoit une modification de
la sixième demande qui ne sera plus "Et ne nous soumets
pas à la tentation" mais "Et ne nous laisse
pas entrer en tentation". Père Gilbert Nzenzemon, responsable de la Pastorale liturgique et sacramentelle (PLS Saint-Dié) in "Eglise dans les Vosges", septembre 2017 Notre Père
qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne
vienne, |
La célébration de l'eucharistie |
Extrait du "Guide pour célébrer la messe" de Michel Wackeinheim
OUVERTURE DE LA CELEBRATION
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On n'entre pas en liturgie comme dans un moulin. De même qu'un opéra a son "ouverture" qui dispose les mélomanes à devenir un auditoire et à s'ouvrir aux récitatifs, aux airs et aux churs à venir, de même la messe s'ouvre par des rites bien précis, qui ont une double visée :
Deux tables : l'une instruit, l'autre restaure. Cette entrée
en communion et ce désir des deux tables, divers rites vont les
susciter :
Le prêtre et les ministres - dont la marche aura été ni pompeuse, ni désinvolte, mais digne et recueillie - parviennent au chur. Là, le prêtre est invité à un double salut : à l'autel et à l'assemblée. La salutation à l'autel La salutation au peuple rassemblé Le mot d'introduction L'acte pénitentiel
3-La prière pour le pardon faite par le prêtre Le Kyrie Eleison Chanté après la préparation pénitentielle Chanté pendant la préparation pénitentielle
Le Gloria in Excelsis
La prière d'ouverture
2) La mise en uvre Il est intéressant de remarquer que les Collectes ne sont jamais
en lien direct avec les textes de l'Ecriture qui vont être proclamés. |
LITURGIE DE LA PAROLE
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La liturgie de la Parole doit se célébrer de manière à favoriser la méditation, c'est-à-dire en évitant toute forme de précipitation qui empêche le recueillement. Il est même bon qu'elle comprenne quelques brefs moments de silence, adaptés à l'assemblée réunie : par ce moyen, avec l'aide de l'Esprit Saint, la parole de Dieu est accueillie dans le cur et la réponse de chacun se prépare dans la prière. Ces moments de silence peuvent être observés opportunément, par exemple avant de commencer la liturgie de la Parole, après la première et la seconde lecture, et enfin après l'homélie. (PGMR 56) Un des acquis les plus marquants de la réforme
liturgique de Vatican II est que la Parole de Dieu soit lue dans la
langue des fidèles et que, chaque dimanche et fête, soient
proclamées trois lectures selon un cycle de trois années
(A, B et C). La première
lecture
Le Psaume 1) Trois articulations possibles
Par rapport à l'ensemble des lectures, le psaume peut s'articuler de trois manières différentes.
2) La mise en uvre
La deuxième
lecture L'acclamation avant l'Evangile 1) Les marques de respect 2) La lecture des évangiles 3) Le chant de la Parole
La Profession de foi En liturgie, et en premier lieu pour la profession de foi de la messe, le mot " symbole " est à relier à son étymologie : symbolon, en grec, désigne une pièce (en terre cuite, par exemple) que deux familles ou deux cités qui s'unissent ont cassée pour en conserver chacune une moitié. Réunies, symbolisées (" jetées ensemble " ; sun = ensemble, balléin = jeter), les deux moitiés prouvaient la communion de ceux qui en étaient les propriétaires ; emboîtées à nouveau, les deux pièces d'identité manifestaient que les deux parties en présence étaient bien celles qui avaient conclu un combat ou fait une alliance. A l'origine, le symbole est donc la moitié d'un objet par laquelle son propriétaire reconnaît l'allié qui possède l'autre moitié. Le symbole est ce qui relie et réunit. Alors, comment le Credo est-il un symbole ? Il l'est triplement : Le Credo relie le " je crois " de chacun au " je crois
" de tous : en disant le Credo, j'assemble ma foi de baptisé
à la foi de l'assemblée. 1) Le symbole de Nicée-Constantinople 2) Le symbole des Apôtres Le Credo de la messe dominicale est comme la " reddition du symbole
" pour les baptisés faisant mémoire de leur baptême,
chacun proclamant la foi de l'Eglise en disant : " je crois ". La prière universelle La rédaction des intentions |
LITURGIE EUCHARISTIQUE
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1) La préparation de l'autel 4) La quête Pour le chant qui accompagne la procession des dons (Voir "Les
chants de la messe"), la PGMR a gardé le nom d'
" offertoire " (comme elle a gardé Kyrie, eleison
Gloria in excelsis). Quoi de plus suggestif, notamment aux jours de
fête, qu'une longue et belle procession des dons qui chemine
lentement et que vient escorter le chant de l'assemblée ou
une musique instrumentale ? 5) L'encensement 6) Le lavement des mains 7) La prière sur les offrandes La Prière eucharistique
(Voir
"Les
chants de la messe") 1) L'action de grâce 2) L'acclamation 3) L'épiclèse 4) Le récit de l'Institution et la consécration
Que signifie ce mot " anamnèse " ? La PGMR, en quelques mots, aide à le comprendre : en accomplissant l'ordre reçu du Christ Seigneur par l'intermédiaire des Apôtres, l'Église fait mémoire du Christ lui-même, célébrant principalement le mémorial de sa Passion bienheureuse, de sa glorieuse Résurrection, et de son Ascension dans le ciel. (PGMR 79e) 6) L'offrande 7) Les intercessions 8) La doxologie finale La doxologie trinitaire est comme le point d'orgue de la grande et
solennelle doxologie qu'est la prière eucharistique tout entière
: Les rites de Communion Puisque la célébration eucharistique est le banquet
pascal, il convient que, selon l'ordre du Seigneur, son Corps et son
Sang soient reçus par les fidèles bien préparés
comme une nourriture spirituelle. C'est à cela que tendent
la fraction et les autres rites préparatoires par lesquels
les fidèles sont immédiatement amenés à
la Communion. (PGMR 80) 1) L'oraison dominicale (Voir
"Les
chants de la messe") 2) Le rite de la paix
3) La fraction du pain 4) La communion |
RITES DE CONCLUSION
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La salutation et la bénédiction 2) La bénédiction L'envoi du peuple (Voir
"Les
chants de la messe") Vous avez communié au Dieu de paix. Eh bien, maintenant, ce Dieu de paix faites-le découvrir à vos frères les hommes. |
Les chants de la messe |
COMMENT PRÉPARER UN PROGRAMME ? Etablir un programme de chants, D'où il ressort quelques règles simples : La vérité des chants, des attitudes et des gestes peut "éduquer" l'assemblée, bien plus que des commentaires (parfois superfétatoires). QUE CHANTER EN PRIORITÉ ? La Présentation générale du Missel romain (PGMR)
précise : COMMENT DIRIGER LES CHANTS ? Il est nécessaire et suffisant d'adopter une manière
de diriger :
Le but du chant d'entrée est : Donner de l'espace et du temps à ce chant : ne pas l'entonner
quand le célébrant est déjà presque arrivé
au siège de la présidence ! "Le Gloria in excelsis est une hymne ... chantée
soit par l'assemblée des fidèles, soit par le peuple alternant
avec la chorale, soit par celle-ci. (...)." - Hormis avec une assistance réduite, on évitera de
dire le "Gloire à Dieu" : une hymne se satisfait
assez mal d'une "récitation". Certains préconisent un chant de type processionnel. Si l'on
opte pour cette solution, préférer un chant par la chorale. Le Sanctus, répondant à l'invitation de la préface
(...nous chantons d'une seule voix...), doit jaillir (sans attendre)
et favoriser l'unanimité. Il convient donc que la musique soit
suffisamment connue de l'assemblée. Il n'est pas nécessaire
d'en changer chaque dimanche, bien au contraire. L'anamnèse et les acclamations de la Prière eucharistique L'acclamation d'anamnèse appartient au peuple et non au prêtre,
Ce dernier peut l'introduire mais ce n'est pas une obligation (on n'en
fera donc pas un absolu, au point que certains animateurs prétendant
ta tort : " Je n'en suis pas chargé, c'est l'affaire du
célébrant !'' Moins qu'un chant, le "Notre Père" est surtout une
prière - LA prière - et la prière de tous : il
est bon que, précisément, tous puissent s'y associer. On veillera à ne commencer l' "Agneau de Dieu" qu'au
moment de la fraction du pain. Si le prêtre n'est pas prêt
pour celle-ci (par exemple parce qu'il n'a pas terminé le baiser
de paix), l'orgue pourra préluder. Pendant que le prêtre et les fidèles consomment le sacrement,
on chante le chant de communion, pour exprimer l'union spirituelle entre
les communiants par l'unité des voix, montrer la joie du cur,
rendre plus fraternelle la procession de ceux qui s'acheminent pour
recevoir le corps du Christ. - En cas de Bénédiction solennelle, l'Amen gagne à
être chanté,
Enfin, n'oubliez-pas - de faire revoir à l'assemblée, phrase par phrase, tel
ou tel chant moins connu (un chant ou deux, pas plus) ; |
Lire la Parole de Dieu |
Dire à haute voix le texte biblique devant un
auditoire, c'est "s'associer" activement à ce que dit
le texte, c'est devenir des "communicateurs de la Parole de Dieu".
"DIRE LA PAROLE" est autant une immersion dans la richesse du texte biblique que l'apprentissage d'une communication vivante de la Parole. Trouver ou retrouver le goût du texte biblique et
de sa force d'évocation pour nous et pour les autres. Si l'on est convaincu de la force et de la richesse du texte biblique,
de l'intérêt du message et de sa puissance d'appel, on
n'aura pas pour but de "rendre vivante" la Parole de Dieu,
mais surtout de se tenir disponible pour qu'elle nous rende vivants
et, du coup, que nous "résonnions cette Parole ". Être entendu et compris. Je veux dire par là
qu'une lecture qui n'est ni normalement audible ni intelligible est
non seulement mutile mais dangereuse. En effet, une mauvaise lecture
confirme certains auditeurs dans leurs préjugés : les
textes bibliques paraissent encore plus obscurs et "loin de nous". On craint parfois l'habileté prétentieuse
d'un lecteur qui vient pour faire admirer son talent plus que pour servir.
Une certaine sobriété est de règle, mais méfions-nous
de confondre sobriété et pauvreté. L'attitude intérieure
doit être claire et saine : je suis là pour servir et non
pour me servir, et la joie du service viendra justement de cette position. Une lecture souple et proche de la langue parlée n'est pas obligatoirement une sorte de délire d'expressivité où le lecteur clame le texte en s'agitant. Bien entendu, celui qui lit la Parole de Dieu devant un auditoire n'a pas pour mission de jouer le texte, mais il ne doit pas non plus égrener une succession de mots. Le texte lu porte un sens, il le porte au travers des mots, mais aussi au travers des intonations de base (question, exclamation, affirmation, énumération, ouverture à une suite, fin d'une idée ou d'une séquence), des pauses, des silences, du rythme, de l'articulation, de la respiration, etc. L'intensité expressive de la lecture peut varier
et aller de la simplicité à l'exagération. Mais
une lecture "froide" non expressive et très déclamée
peut d'une autre manière être déplacée.
Dans la lecture ou la prise de parole en public, la première nécessité est de faire entendre des sons, la deuxième c'est qu'à travers les sons on entende les mots, la troisième c'est que l'on comprenne la façon dont ils sont organisés, donc que l'on comprenne le sens du texte. La dernière nécessité est que les auditeurs écoutent, autrement dit que leur attention soit retenue par la manière de parler. On ne peut faire l'économie d'aucune de ces quatre nécessités. 1 - Faire entendre les sons Une défaillance de la respiration, une mauvaise
utilisation de la voix donnent un volume trop faible qui empêche
que les sons même soient audibles. 2 - Faire entendre les mots Si l'articulation est embarrassée ou molle, si
l'énergie nécessaire à la projection des mots est
mal gérée, il est difficile de reconnaître certains
mots. 3 - Faire comprendre le sens du texte Des mots audibles et distincts ne permettent pas de comprendre
le sens du texte si l'on ne peut pas repérer les phrases, leurs
rapports entre elles et les intentions portées par les intonations
et la ponctuation. 4 - Retenir l'attention Un débit monotone, l'absence de repères
visuels, font à la longue décrocher l'attention de l'auditeur.
Son intérêt s'éteint, sa pensée s'évade,
il n'entend plus rien de ce qui est dit. |